Que s’est-il passé à Montreux-Vieux un 18 juin ?

Arrêté pour avoir crié « Vive la France »

18 juin 1889 Arrêté pour avoir crié « Vive la France »18/6/On écrit de Montreux-Vieux à l’Express, de Mulhouse

Le 11 juin, un étudiant suisse, venant de France» voulut passer la frontière. Connue il n’était pas muni du passeport réglementaire et qu’il n’avait même pas de papiers constatant son identité, le commissaire de police préposé à la frontière l’invita à prendre la ligne de Delle pour rentrer dans son pays. L’étudiant monta dans le train suivant qui faisait route pour Belfort. Mais au moment où le convoi se mettait en marche, le jeune homme mit la tête à la portière et poussa un cri retentissant de « Vive la France! » Le gendarme stationné sur le perron fit donner au train le signal d’arrêt, signal que le mécanicien ne comprit pas, sans doute, car la locomotive n’en continua pas moins on chemin. On allait franchir la dernière barrière allemande, quand le garde qui, lui, avait entendu le signal, planta sur la voie, son drapeau rouge. Le train stoppa. Le gendarme accourut, fit descendre notre étudiant de wagon et le ramena à Montreux-Vieux, où il l’incarcéra provisoirement, en attendant son transfert à Mulhouse.

Le Temps  15 juin 1889

18 juin 1889 UN INCIDENT A LA FRONTIÈRE On mande de Strasbourg à la Gazette de Cologne, l’arrestation à la frontière française de la Haute-Alsace, d’un typographe de Strasbourg soupçonné d’espionnage.

Suivant le correspondant du journal rhénan, ce typographe, alsacien de naissance, aurait franchi la frontière française près de Kepp, au nord de Montreux-vieux, dans un simple but d’excursion. Appréhendé par deux gendarmes, il aurait été conduit à Belfort et gardé en prison du lundi de la Pentecôte au jeudi suivant, puis relâché sans explications et sans dédommagement d’aucune sorte. Il a, dit la Gazette de Cologne, porté plainte aux autorités allemandes. Sources : L’Estafette 18 juin 1889


l’accident de Mœnchenstein

18 juin 1891 Par suite de l’accident de Mœnchenstein, qui interrompt les communications directes par Delle et oblige les voyageurs à emprunter la voie de Mulhouse, un grand nombre de personnes se rendant à Bâle n’étaient pas munies de passeports.

Elles ont été obligées de descendre ici, mais un ordre du statthalter est parvenu dans la matinée. Il permet, jusqu’au rétablissement de la ligne du Jura, de laisser passer les voyageurs non munis de passeports, sous condition qu’ils ne descendront pas aux stations intermédiaires.

Sources : Le XIX Siècle 18 juin 1891

Une pensée pour :

  • Madame SCHACHERER Yannick Noëlle Marcelle, décédée le 18 juin 2022.

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