Que s’est-il passé à Montreux-Vieux un 23 octobre ?

Faits divers industriels

FAITS DIVERS INDUSTRIELS

Manufacture de coton incendiée — Le feu a détruit presque entièrement, à Montreux-Vieux, la manufacture de coton de M. Xavier Burkley. On croit que le sinistre fut occasionné par un court-circuit. Les dégâts s’élèveraient à environ un million. 

Sources : La journée Industrielle 23 octobre 1927


M. Catté un maire qui avait de la poigne

M. Catté un maire qui avait de la poigne

Montreux-Vieux – Rixe –Dimanche dernier 23 octobre 1927 après de nombreuses libations en commun des vanniers ambulants de Montreux-Vieux et Manspach en vinrent aux mains dans un café de la localité et ils échangèrent des horizons et des coups de couteau.

Les visiteurs de Manspach le père, la mère  et le fils, craignant pour leur peau, se sauvèrent a la gare ou ils se barricadèrent dans les salles d’attente. Mais leurs adversaires enfoncèrent les portes et casèrent les carreaux : le combat recommença de plus belle. A un moment donné le plus vieux sortit son couteau et sournoisement en porta un coup au bas ventre d’un d ses agresseurs qui tomba aussitôt.

L’affaire en était la, lorsque, par miracle, l’arme disparut. Où était-elle ? Personne n’en savait rien ! Heureusement, M. Catté, maire de la commune, prévenu, arriva sur les lieux. D’une violente bourrade, il envoya à terre nos chevaliers du surin. Ceux ci en furent réellement sidérés. Puis, procédant à une enquête sommaire, il finit par découvrir le couteau dans le parapluie de la vieille romanichelle. Mystère et  prestidigitation ! !

Les gendarmes de Dannemarie, alertés, arrivèrent à leur tour et, après une laborieuse enquête, établirent les responsabilités ; les coupables lurent appréhendés et mis sous les verrous. Quant- au blessé son état est grave.

Pour terminer, merci a notre maire pour sa vigoureuse intervention. Grâce à lui, l’ordre fut promptement rétabli. Ce n’est du reste pas la première fois et ce ne sera pas probablement la dernière, car avec les éléments disparates oui constituent une partie de la population actuelle, il faut ce que nous avons heureusement, un homme à poigne à notre tête et qui ne craint pas de payer de sa personne, ce que certains semblent oublier.

Sources : Le Républicain de Belfort 29 octobre 1927


En correctionnelle

En correctionnelle. — Le 23 octobre 1932 , les gendarmes Cachot et Coquard, de la brigade de Montreux-Château, passaient près du café de la Gare, lorsque leur attention fut attirée par cinq jeunes gens de la localité de Montreux-Vieux, dont les chants et les cris troublaient la tranquillité des habitants du quartier.

Les gendarmes s’approchèrent et les invitèrent à cesser leur vacarme. Quatre d’entre eux s’exécutèrent, mais le cinquième. Ancel Pierre, 30 ans, domestique de  culture, répondit qu’à Montreux-Vieux, on avait le miroir de chanter jusqu’a minuit. Et il continua de crier.

Le gendarme Cachot s’approcha et lui demanda son identité. Ancel répondit par des coups de poing. Le gendarme Coquard ayant voulu prêter main forte à son collègue, fut à son tour malmené par un autre. Armand Burkard, 20 ans. maœuvre à la Cie des chemins de fer d’A. L.

Ancel et Burkard ont comparu vendredi en correctionnelle à Belfort et ont été condamnés à six mois de prison chacun. Ils récoltent en outre 11 francs d’amende pour la contravention de tapage nocturne.

Sources : Le Républicain de Belfort 9 novembre 1932:

Une pensée pour :

  • Madame Moreth Josette née Barbier, décédée le 23 octobre 1999

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