Pour la fin de la faim

Pour la fin de la faim
 
Qu’importe à cet enfant quand la faim le tenaille
Que la lune soit ronde où Vénus habitée ?
Qu’importe à cet enfant, triste et déshérité,
Que Mars ou Jupiter nous livrent leurs entrailles.
 
Non, il n’est pas possible au siècle ou nous vivons
De voir la faim tuer chaque jour davantage,
Non, il n’est plus possible au centre du carnage
De les laisser mourir puisque nous le savons.
 
Hommes de tous pays, survivants de la Terre,
Arrêtons nous enfin, de nous meurtrir pour rien,
Ne jetons plus notre or, si ce n’est pour le bien,
Bannissons à jamais le nom maudit de guerre.
 
Essayons d’enrayer la misère ici-bas
Au lieu de s’acharner à conquérir l’espace,
Redonnons au soleil sa véritable place
Dans le coeur de tous ceux qui gémissent tout bas.
 
Apprenons aux enfants à s’aimer, se connaître,
A vivre en ignorant la couleur d’une peau,
A s’unir pour mieux voir, quel que soit leur drapeau,
Le plus bel univers par l’unique fenêtre.
 
Alors, tous ces enfants voyant un même ciel,
Qu’ils soient de race noire, ou jaune, ou rouge, ou blanche
Bâtiront de leurs mains en ce joyeux dimanche
Avec d’autres couleurs un nouvel arc-en-ciel.

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