A ma soeur

A ma soeur,

J’ai froid, si froid, malgré cette couverture qui m’entoure de ces bras doux
Assise ici, je contemple, ce soleil magnifique qui pourtant me glace le sang
Les feuilles ont entrepris leur danse, au son des cloches de l’église, qui me font comprendre que le temps passe.
Une larme vient perler sur ma joue et doucement se perdre dans mon café brumeux
de ce matin chagrin
J’ai si peur, que je ne laisse plus à demain la place d’exister
Je pense à toi, à nous, à notre passé
A ces souvenir mon coeur se brise
Je m’effondre, tel une enfant en pleur, je suis sans vie.
Mes yeux se posent sur ta photo
Je te vois, me souriant
Ton absence, a laissé une cicatrice trop profonde
A jamais je suis marqué, de ton départ précipité !

Annick Clerget Wittmann