Que s’est-il passé à Montreux-Vieux un 24 décembre ?

Achat d’une carte géographique

24 décembre 1848 une carte géographique a été achetée pour la salle de l’école pour 14.15 F

Disparition de linge

24 décembre 1920 Le saviez-vous ? MONTREUX-VIEUX. Mme veuve Widemann, (chez R.Roux) quincaillière à Montreux-Vieux, avait étendu du linge dans son jardin. Comme il n’était pas sec le soir, elle le laissa la nuit. le lendemain il avait disparu.

Sources : L’Express de Mulhouse 24 décembre 1920


Entre Marseille et l’Alsace Lorraine

24 décembre 1927 ENTRE MARSEILLE ET L’ALSACE-LORRAINEhttp://montreux-vieux.net/?page_id=20036


Tribunal correctionnel

24 décembre 1932 TRIBUNAL CORRECTIONNEL Frères ennemis Les frères Ancel et Victor Paeetti, deux Italiens domiciliés à Montreux-Vieux, ne s’accordent pas du tout entre eux. Ancel est batailleur et pour un oui, pour un non, il cherche dispute autour de lui. Victor, plus paisible, se trouvait dernièrement dans une auberge lorsque son frère y entra. Ce dernier, pour un motif futile se mit à insulter Victor. Les deux hommes bondirent l’un sur l’autre, armé chacun d’une chaise: on réussit à les retenir. Mais quelques instants plus tard, Ancel se jeta brusquement sur son frère et tous deux roulèrent sur le sol en se frappant sauvagement. Devant les juges où ils comparaissaient hier, Ancel puis Victor se rejettent l’un sur l’autre « l’initiative» du combat. Plusieurs témoins viennent déposer. On apprend ainsi qu’Ancel jouit d’une très mauvaise réputation et qu’il s’était même vu interdire l’entrée de l’auberge dans laquelle eut lieu la rixe car à chaque instant il y créait du scandale. Un témoin, déclare d’une petite voix douce en regardant pardessus son lorgnon: «J’ai entendu du bruit, je me suis retourné, j’ai aperçu « ces Messieurs» qui se tenaient à bras le corps….» L’un de «ces Messieurs», Angel s’entend condamner à 25 francs d’amende; l’autre est acquitté après une courte plaidoirie de Me Marx du barreau de Belfort. Sources : L’Express de Mulhouse 24 décembre 1932


Un très beau cadeau de Noël

24 décembre 2015 C’est l’histoire d’un petit chien qui a élu domicile chez un habitant hier soir dans la rue des Jardins à Montreux-Vieux. L’ayant entendu pleurer sur sa terrasse cette personne a pris une photo de l’animal et l’a postée sur facebook.

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Après quelques partages une habitante de la commune Nathalie G. a été le récupérer pour  l’amener chez elle. Grâce à son tatouage ce dernier à pu être identifié et remis à sa propriétaire heureuse d’avoir  retrouvé son animal de compagnie. Pour elle c’est son plus beau cadeau de Noël

Bravo à Nathalie pour avoir été au secours de cet animal


La veillée de Noël

24 décembre : la veillée de Noël

C’est ce jour-là qu’on confectionnait l’arbre de Noël, né en Alsace protestante ainsi que la crèche, développée par les catholiques pour contrer l’arbre de Noël. Le sapin de Noël, apparu à Hirsingue en 1898 chez un greffier du tribunal de paix, fut introduit par les autorités allemandes. On devait véritablement l’adopter après la Grande Guerre.

Ce soir-là, les enfants attendaient le passage du Christkindla (petit enfant Jésus) qui déposait les cadeaux sous le sapin, et ceci, en toute discrétion. Avant le coucher des petits enfants, toute la famille se réunissait autour du sapin, le père allumait les bougies qui l’ornaient, et avant l’ouverture des cadeaux qui se trouvaient au pied du sapin, tout le monde chantait les chants de Noël. Et avant de s’endormir, les petits enfants, comblés et ravis, remerciaient le Christkindla d’avoir apporté ces magnifiques cadeaux, comme un pull bien chaud et tricoté à la main ou cette poupée qui ouvre et ferme les yeux … Vers 6 – 7 ans, l’enfant comprenait bien que le Christkindla apportait ces cadeaux par le biais des mains de sa maman … Mais chut, il adorait faire semblant de croire à la venue du petit Jésus, cela ajoutait à la magie de cette période merveilleuse.

Mythes, légendes, sorcellerie … Cela se raconte :

En cette veille de la Nativité, les forces de la Nature sont la préoccupation principale des Sundgauviens. A Friesen, au 19e siècle, à trois heures de l’après-midi, lorsque les cloches sonnaient, on mettait de la paille autour des arbres fruitiers. On espérait ainsi avoir une bonne récolte dans l’année à venir. A Attenschwiller, on coupait les branches des jeunes arbres qui n’avaient pas encore donné de fruits. L’année suivante, on était assuré d’avoir une bonne récolte. Il fallait ensuite donner les premiers fruits de ces arbres à un jeune enfant sur lequel les mauvais esprits qui toujours y étaient contenus, n’auront aucune influence néfaste.

Dans les temps anciens, avant le repas du soir, on lisait un passage de l’Evangile selon Saint Luc ayant trait à la naissance du Christ. Puis, après un dîner frugal, toute la famille allait à la messe de minuit, non sans avoir mis dan le poêle une grosse bûche, arrosée d’eau bénite dont on conservait ensuite les cendres pour protéger la maison des intempéries. Les chants sont également associés à cette soirée. Avant de recevoir leurs cadeaux, les enfants doivent chanter des chansons de Noël.

Pendant cet office, armé d’une dent de charrue que l’on avait trouvée, on reconnaissait les sorcières, car elles détournaient la tête au moment de la Consécration. Le propriétaire de la dent de charrue devait ensuite se dépêcher de rentrer chez lui. Car s’il arrivait après la fin de l’office, la sorcière avait une influence sur lui jusqu’au matin (Attenschwiller, Roppentzwiller).

De nombreuses légendes se rapportent encore à cette nuit précédant Noël. Dans le Sundgau, on disait que les animaux de la ferme se mettaient à parler et dévoilaient le nom de ceux qui, dans le village, allaient mourir dans l’année. C’est pourquoi on évitait de tendre l’oreille à la porte de l’étable ce soir-là, de peur d’entendre son propre nom.
A Fislis, on était convaincu que si la nuit du 24 décembre était sans lune, la récolte de cerises serait mauvaise et que dans les environs du château du Landskron, un rosier fleurit miraculeusement à la fin de la messe de minuit.
A Roppentzwiller, on croyait que si l’on creusait à minuit un trou dans le cimetière, on trouvait de l’or. (Nicole Munch)

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