Pensée d’un soir
Oh toi triste et étranges souffrance,
prenant naissance au cœur de votre corps.
Regarde la douleur qui te fait perdre connaissance,
Pour ensuite se livrer à l’aurore.
Ombre de ma vie,
Voici que tout me réapparaît.
Sans aucun remord n’y aucun crie,
Douce et tendre mélancolie qui ma submerger.
Me laisseras-tu maintenant ?
Rancœur et mornes plaisir,
Tels une pierre de jade taillée par un joaillier.
Je vous caresse à en être ivre,
Sans jamais resquiller.
Prise de conscience de mon avenir,
J’ai enfin réouvert ce grand livre.
Qui s’appelle …. « ma vie !!! »
Stéphane Bourquard. Pensé d’un soir (Avril 2001)