Nos Amours perdus
Te souviens-tu belle dulcinée,
Le jour où ont s’est rencontré ?
J’étais semblable à moi-même,
Ivre de joie et de bonheur.
Tes yeux pétillaient tel un saphir sur le plus beau des diadèmes,
Moi collé contre toi, je me sentais tout en chaleur.
Que reste-t- il de notre amour,
Le temps à passé et des blessures ont été mis à jours.
Nous avons eu de si beaux bébés ensemble,
Ombre d’une vie à deux qui passe.
Château de carte d’une vie à deux que tout ébranle,
Amours perdus que rien n’effacent.
Oh toi prêtresse de l’amour qui voulait que je rentre dans le rang,
Jours sans fin qui nous balancent dans le néant.
Voilà maintenant homme et femme se quitte,
Telle une maison constituée de briques,
Tout s’effondre autour de lui.
Il a l’impression amère et douce de tomber dans un puits,
Ami entend la complainte de l’être qui a aimé,
Car l’homme seul se pose devant les moments passés.
L’homme se réveille et regarde ces bébés,
Il se dit au fond qu’il est libéré.
Cet homme pense que les amours le font souffrir,
Alors maintenant il peut en rire .
Voilà c’est la fin de tout et le début de rien,
Mais jamais une personne ne s’abstient.
Chacun reprend le cours de sa vie,
Mais tout cela sans mépris.
Amours perdus dans le labyrinthe de la vie,
Ainsi gît notre pensée commune.
L’homme redonne tout ce qui a été pris,
Faisons nos adieux reine de Saba ….
Amours perdus …. ( 28/02/2011) Stephane Bourquard
Le lit
Je tiens à mon lit plus qu’à tout il est le sanctuaire de la vie. On lui livre nue sa chair fatiguée pour qu’il la ranime et la repose dans la blancheur des draps et dans la chaleur des duvets.
C’est là que nous trouvons les plus douces heures de l’existence, les heures d’amour et de sommeil. Le lit est sacré. Il doit être , respecté, vénéré, par nous, et aimé, comme ce que nous avons de meilleur et de plus doux sur la terre.
Guy de Maupassant