La Garde Nationale à Montreux-Vieux

La Garde Nationale à Montreux-Vieux

Formée sous la Révolution, le décret du 18 juin 1790 fixe les conditions de recrutement. C’est ainsi que pour porter l’uniforme bleu roi et blanc, il faut avoir moins de 25 ans, être français, payer une contribution directe équivalente au prix de 3 journées  de travail, être domicilié dans la Canton et ne pas être domestique.

La garde nationale relève alors soit du Ministère de l’Intérieur soit du Ministère des Armées selon l’ordre à maintenir ou si elle doit servir de réserve à l’armée.

Organisée en bataillon, elle est également appelée cohorte. Le département du Haut-Rhin, était composé de  5 cohortes de 1 000 hommes plus 200 de réserves.

Divisée par un sénatus-consulte du 13 mars 1812 le 1er ban est composé d’hommes âgés de 20 à 26 ans qui n’ont pas été appelés à l’armée active. Ils seront destinés à la garde frontière, à la conservation des places fortes et à la police intérieure.

Le second ban concerne les hommes âgés de 26 à 40 ans.

Il a donc été judicieux de pourvoir les places fortes de Belfort, Neuf-Brisach et Huningue d’hommes issus du 1er ban. Ces derniers étaient destinés à faire le service conjointement avec les troupes de la ligne en garnison.

En organisant par décret du 21 mars 1815 la garde nationale, l’empereur lui donne deux fonctions, celle de la défense du territoire et celle de la tranquillité publique. S’en suit un nouveau décret du 22 avril 1815 formant en Alsace 2 régiments  tendant par l’arrêté préfectoral du 8 août et 19 octobre 1814 de créer et d’installer  dans le Haut-Rhin  une cavalerie de lanciers dans la Garde Nationale. Dénommée  Légion du duc de BERRY, elle avait été créée pour rendre hommage au Duc de BERRY lors de son séjour en 1814 en  Alsace.

Sur des relevés nominatifs datés du 8 février 1851 figurent pour Montreux-Vieux, Mauvais François, né à Montreux-Vieux le 20 novembre 1829, cultivateur, Patat Pierre né le 7 février 1929 à Montreux-Vieux, cultivateur et d’autres comme Flota, Cuenin, Prévot, Grosjean, Mauvais ; Rebrassier, Heidet, Gribert, Gevrier.

Un courrier du Maire Patat de Montreux-Vieux adressé au Sous Préfet le 28 octobre 1847 indique que les 13 fusils et 3 sabres formant l’armement sa commune ont été livrés le 22 octobre 1847 à l’arsenal de Belfort.