Les travaux communaux
Les rues ne connaissent pas le bitume et ne comportent pas de trottoirs, sinon des caniveaux et ont sort directement sur la chaussée faite d’une sorte de concassé compacté, fragile sous les roues des attelages ferrés et les sabots des chevaux et troupeaux.
On y circule à pied, en voiture à cheval. Les matériaux utilisés étaient le gravier extrait d’un terrain communal du lieu dit “Au Vernois” L’indemnité pour l’extraire était fixée par le conducteur des Ponts et Chaussées de l’époque M. Giraripek qui proposa dans une lettre du 6 janvier 1831 le prix de 20 cts par M3.
Réuni en session le 16 mars 1831 le conseil municipal a fixé les tarifs pour la mise en état des chemins comme suit :
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la journée d’homme à 2,50F
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la journée de bête de trait à 2,50F
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la journée de voiture et charrette à F
D’autres prix ont été définis en 1837 comme par exemple
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le ramonage et chargement de pierres F
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le transport par voiture d’un M3 de terre, gravier etc… 50 cts jusqu’à une distance de 100m, ensuite 50 cts par 100m
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le déblai à la brouette à une distance de 20m 60 cts
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le cassage d’un m3 de pierre 75 f
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le terrassement pour ouvrir des fossés de 66 centimètres de largeur sur 50 cts de profondeur 8 cts par 1 mètre de longueur
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étendue par m3 de pierre 25 cts