Que s’est-il passé à Montreux-Vieux un 27 juillet ?

Demande d’indemnité

27 juillet 1895 Auguste Jolidon, malgré que son moulin ne fonctionnait plus depuis les années 1840, mais comme il possédait le monopole  a été le plus ferme opposant et a demandé après un premier refus (lettre du 27 juillet 1895 du Préfet) une nouvelle indemnité de 2 000 marks. 

L’histoire du Moulin à farine autrefois : https://montreux-vieux.net/?page_id=9966


La bécane saisie

27 juillet 1929 Hiniger Louis. 38 ans» journalier â Montreux-Vieux (Ht-Rhin)    a  été l’objet d’un procès-verbal pour défaut île plaque d’identité à son vélo qui était en outre dépourvu de plaque de contrôle. Et comme il n’a pu régler sur le champ les contributions, la bécane a été momentanément saisie. Sources : Le Républicain de Belfort 27 juillet 1929


Une histoire presque oubliée à Montreux-Vieux

Une histoire presque oubliée.

À la Libération, des régions entières du territoire français sont infestées de mines que les Allemands, les Alliés et la Résistance ont posées durant le conflit. La population tremble et n’ose reprendre ses activités. Il faut déminer la France. Or, en 1945, le déminage est à inventer : personne ne sait comment neutraliser ces engins de mort ! Qui aura la lourde responsabilité de mener à bien cette tâche ? Et comment s’y prendra-t-on ? 

Dans le cadre d’une réorganisation, le Ministère de la Reconstruction prit en charge le 21 février 1945 la mission de l’élimination des champs de mines, la subordonnant à sa Direction du Service du Déminage. Les effectifs furent portés à 3 200 volontaires, auxquels vinrent s’ajouter 30 000 prisonniers de guerre allemands, dont certains réalisèrent un travail important par pur engagement personnel.

A la fin de la guerre, Georges Schultz de Montreux-Vieux ayant alors 6 enfants à charge et ne trouvant pas de travail, s’engagea au service de déminage ou il fut   remarqué par son travail mais surtout par son courage. N’ayant peur de rien, un peu kamikaze,  il avait même entreposé ses dangereux objets dans la cave de sa maison ou il habitait avec sa famille.

Le mercredi 18 juillet 1945 dans une forêt près d’Ueberstrass en transportant une mine qu’il venait de découvrir, il a malheureusement trébuché. En tombant l’engin a explosé et tua ce père de famille âgé de 36 ans.  Mort pour la France, son nom figure sur le monument aux morts de la commune de Montreux-Vieux.

Georges Schultz laissa derrière lui 6 orphelins, Georges, Hubert, Huguette, Raymonde, Cécile et  Andrée. Sa veuve Madame Karm Cécile, pour nourrir, cette grande famille s’est installée en tant que Modiste (conceptrice de chapeaux) C’était un métier relevant du domaine de la création et artistique. Elle créait des chapeaux uniques pour femmes et hommes car autrefois tout le monde portait un chapeau. Le dimanche à la messe toutes les femmes étaient coiffées de leur chapeau.

Aujourd’hui nous ne pouvons qu’dresser un grand merci à tous ces démineurs qui,  avec leur courage et leur détermination au péril de leur vie, ont nettoyés nos bois, plaines etc.. afin que nous puisions évoluer en toute tranquillité.

Malgré cela, avec beaucoup de courage, madame Schultz Cécile, alors seule à la tête de cette importante famille  a éduqué ses six enfants qui ont tous eu un bel avenir professionnel. Malheureusement, aujourd’hui déjà quatre de ces enfants son décédés, il n’en reste plus que deux dont Andrée née le 21 novembre 1944 dans la cave d’une maison située Grand’Rue (La maison de M. A.Trabold). Elle n’avait que 8 mois lorsque son père est décédé.

Une pensée pour :

  • Alexis Seyer, décédé le 27 juillet 2020.
  • Alain Brunner, décédé le 27 juillet 2022.

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