Que s’est-il passé à Montreux-Vieux un 25 décembre ?

Actes de barbarie

25 décembre.1883 — Un commissaire de police et deux gendarmes français viennent d’amener à Montreux-Vieux, pour être livrés à la police allemande, cinq jeunes gens qui, il y a deux mois, se sont rendus coupables d’un acte de barbarie inqualifiable. http://montreux-vieux.net/?page_id=11560


La fête de Noël a été fort triste

25 décembre 1914 La fête de Noël a été fort triste. Le canon a tonné de Thann à Pfetterhouse. Vers le soir l’ambulance reçu l’ordre de partir. On dit que la « Kneipanstalt » de Carspach est en feu.


Faits de guerre

25 décembre 1918 L’état-major n’est plus ici. Le dernier Général est parti le 18 novembre. Les soldats démobilisés arrivent de tous les coins d’Alsace. Les trains pour l’intérieur se forment ici ; les soldats sont dirigés sur leurs dépôts, d’où ils rentrent chez eux. http://montreux-vieux.net/?page_id=12723


Feu à la menuiserie Gutbrod Charles

25 décembre 1929 Le feu. — Mercredi matin, 25 décembre vers 4 h, des cris « Au feu ! au feu ! » retentirent brusquement par les rues de notre localité. La population, réveillée en sursaut, se précipita…. Un incendie venait, en effet, de se déclarer subitement dans la propriété de M. Charles Gutbrod, maître-menuisier.

Un voisin avait, le premier, aperçu les flammes qui se propageaient avec une rapidité effrayante. Il avait aussitôt alerté M. Gutbrod et sa famille, qui dormaient paisiblement, les sauvant ainsi d’une mort quasi certaine, car, dix minutes après la maison d’habitation ne formait plus qu’un immense brasier.

Malgré les efforts de la population, il fut impossible de sauver quoi que ce fût. Le manque d’eau sur les lieux de l’incendie ne permit pas, en effet, de combattre efficacement le sinistre. Celui-ci s’était entre temps communiqué à l’atelier de menuisier. qui fut également complètement détruit.

Les dégâts sont importants. L’enquête ouverte par la gendarmerie se chargera d’établir les causes de l’incendie.

Sources : Le Républicain de Belfort 25 décembre 1929

Une pensée pour :

  • Mmes Suzanne et Nathalie Zinck , décédées le 25 décembre 1998.

Noël

25 décembre : Noël
Fixée en 354 et primitivement fêté le 6 janvier, Noël est le premier jour de l’année en 1310 (jusqu’en 1691 où le Pape Innocent XII en décida autrement).
Dans le Sundgau, on emmenait boire les vaches au moment où l’angélus sonnait : l’eau à ce moment précis avait, dit-on, des vertus protectrices et préservait le troupeau des maladies. Mais l’eau avait aussi un pouvoir de purification : le matin de Noël, il fallait aller puiser de l’eau et entrer dans la maison le seau à la main, en prononçant les paroles Heiliwog, Gottesgob, Glück ins Hüss, un Unglück drüss (eau sacrée, don de Dieu, bonheur dans cette maison et que le malheur reste au dehors). Cette eau bénéfique était parfois utilisée pour bénir le lit conjugal des nouveaux mariés

du 25 décembre au 6 janvier : « S’kleina Johr »
Elle relie la nouvelle à l’ancienne date de la naissance du Christ. Le 25 décembre marque le début des 12 jours sacrés, jours et nuits durant lesquels les femmes ne doivent pas filer de la laine car filer est symbole de création du monde. Il ne faut pas mettre en jeu le destin des 12 mois à venir …
Egalement baptisé Lostag ou année intercalaire car on peut prévoir le temps de l’année à venir. Chaque jour correspond à un mois. C’est ce que l’on nomme S’kleine Johr (petite année). Un autre moyen était utilisé, c’était l’oracle de l’oignon.
Couper 6 oignons en deux pendant la messe de minuit, mettre un grain de sel dans les 12 moitiés en attribuant à chacune d’elles le nom d’un mois de l’année. Au bout de 8 jours, on peut en déduire le temps des 12 mois suivants ! C’est simple, celles où le sel devient humide correspondent à des mois qui seront pluvieux, celles où le sel reste sec, à des mois sans pluie.

Pour obtenir le même genre de renseignement, voici encore une autre méthode, toujours encore appliquée dans le Sundgau, par nos anciens : on notait soigneusement le temps qu’il faisait entre Noël et l’Epiphanie : celui du 25 décembre augurait de celui de janvier, celui du 26 annonçait le temps de février, et ainsi de suite. D’autres personnes commençaient le lendemain de Noël pour finir le 6 janvier. (Nicole Munch)

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